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Hey ! Hey !

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1 mai 2021

The lonely dance

Je pense, j'écris, j'oublie et je recommence.
J'oublie de noter.


Les mots uns à uns, trouvent leur chemin. J'ai toutes mes réponses. J'ai tout ce qui me permet de vivre en paix.
Et je le suis. J'avance et je peux dormir paisiblement.
Rien de mieux que d'apprendre tous les mensonges pour se déculpabiliser.
Je suis soulagée.

Je respire à plein poumons, pour la première fois depuis des années. Et ça ressemble à la liberté.

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2 mars 2019

I thought you might be angry

Ca commence, ça s'arrête puis ça recommence. Par petites touches. Tu ne le voit pas forcément venir, mais tu sens quand ça s'approche de la fin.
Quand on use ta corde sensible, celle de ta gentillesse et générosité.
Et tu n'es pas d'une nature supra généreuse avec autrui lorsque tu ne les connais pas. Pire, lorsque tu les connais.

Car au fond, dans leur plus profond être, tu sais comment ils sont et pourquoi ils agissent comme ils le font.
Ils cherchent juste à vivre, et vivre de nos jours, consiste à profiter des prévilèges qu'autrui peut nous offrir, car gratuit c'est bien mieux, et se faire remarquer.
Tu verra alors tous les rats de ta ville se ramener pour profiter de toi et bouffer ta dépouille jusqu'à ce qu'il ne reste plus que les os et les articulations.
Le reste sera bon à jeter, car plus rien de bon à gratter.
Mais alors peut-être, que le meilleur en nous reste les os?
La partie la plus démunie de nous, la plus à nue, la plus simple est celle que représentent nos os.

A quoi cela servirait il de les envoyer au loin? D'autres les remplaceront.
Je me demande juste, quelle serait la vie aujourd'hui sans cette représentation de la vie que nous avons?
Celle où, pour être heureux il nous faut la reconnaissance d'autrui? Que les autres remarquent notre existence et nous admire pour pimenter, ou du moins, occuper nos journées de labeur?
Car l'ennui s'installe vite lorsque nous sommes dénué de but et de reconnaissance. Et que faisions nous ?
Nous vivions, chaque jours, nous sortions dehors, nous vivions encore et toujours. Pour ressentir, pour se sentir exister soi même, et alros seulement, nous existions pour les autres, à leurs yeux.

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1ere nuit au décompte, et je me sens avoir des appréhensions. Je rêve de serpents coincés sous ma peau, et je peux sentir la finesse de leurs têtes entre mes doigts et ma peau. Sentir la rigidité des os et de sa peau qui structure son crâne perfide où seul règne dans son cerveau l'instinct reptilien.
Je ne trouve pas le sommeil ce soir là.



2ème soirée au décompte et le sommeil s'échappe toujours. Des appréhensions toujours. Je rêve encore de la sensation du crâne reptilien sous mes doigts et dans ma peau. Comme une partie de moi insidueusement enfouie dans mon corps et qui ne demandait qu'à sortir. Le sommeil refuse encore de venir à moi malgré la brulûre que je ressens dans mes yeux à cause de la fatigue.

3ème soirée à venir..

7 novembre 2018

The Gutter


J'ai perdu la lumière de vu. Les yeux essaient toujours de se fixer sur de nouvelles choses, ils essaient, tant bien que mal, de trouver une nouvelle attraction en chaque chose, un nouveau un peu plus beau.
Ils essaient de trouver quelque chose qui rendrait la joie et la plénitude à un coeur désertique.

Et la voie n'est pas si facile à trouver. Elle se fait un peu plus tortueuse, plus sombre; Rien n'est plus sombre que d'avoir perdu sa voie et ne pouvoir la retrouver. On tâtonne, on trébuche, on crie grâce pour au final, accepter sa détresse et se laisser mourir sur place.

On avance, on avance en rampant. En se prometant de faire mieux, d'être mieux. On se relève sans pouvoir marcher, en boîtant tout juste. En fermant notre douleur dans un bunker, sans que personne puisse voir le trou dans notre âme qui s'est tiré.
On cherche à guérir.

Puis l'espoir s'étiole peu à peu, on se traîne des regrets et des remords; des mots trop vite dis et pas assez pensés, des actes déplacés qui auraient pu être autrement, des silences qui auraient pu être comblés par la vérité.

Trouver la paix devient inespéré. Il reste seulement la présence des questions qui seront sans réponses, jusqu'à la fin. Et les questions de comment pourrais être mieux les choses, ou pire?
Qu'est-ce qui l'est au fond?

Je me souviens, il n'y a pas si longtemps, avoir vu la transparence d'un arc-en-ciel parfait, d'un bout à l'autre. On pouvait apercevoir sa courbe parfaite, qui s'étendait sur un rayon de 2 kilomètres au moins, où les nuages, le soleil et la pluie, dans un équilibre si fragile, nous faisais voir sa tonalité de couleurs bien distinctes.
Entouré de brume, noyé dans le chagrin. Et les montagnes hautes qui s'élèvent là-bas. Le ciel rosé qui s'élevait. 

31 octobre 2018

21:13

Je suis née un 23 octobre.
14 jours en retard.
A la limite et sous le signe astral du scorpion.
Et chaque année, je sens en cette période un changement, comme un éternel recommencement.
Et chaque année je fais le point sur moi et sur mon entourage, mes habitudes.

Est-il possible de célébrer une fête avec ses spiritualités et enseignements sans le savoir?
Et je ne posais pas le nom dessus, car je l'ignorais.
Mais je le sentait en moi. Je fêterai le samhain, comme je le faisais déjà, et  ce chaque année maintenant.
Jusqu'à demain soir et plus encore, cela prendra le temps qu'il faudra, je me recueillerai des enseignements que j'ai tiré de cette année,
et je me repentirai de mes faiblesses.
J'écoutais mon vrai moi. Assez d'enterrer ma vraie facette.

16 octobre 2018

Prison dates won't open up for me

Je me souviens, des moments où j'étais trop faible, trop lâche, trop endeuillée pour pouvoir dire la vérité.
Que même quand j'arrivais à dépasser une limite, un cap, un pas devant l'autre, je reculais irrémédiablement derrière pour me cacher. Qu'une fois la vérité sortie et qu'il était temps de dire entièrement la vérité et démentir si la personne se tromper, je ne pouvais me résoudre à rétablir la réalité. Car c'était trop dur,  car je me cachais derrière mes larmes en esperant juste que ça s'en aille loin.

Et si tu avais la possibilité de prendre la fameuse pilule rouge, celle qui te fait tout oublier ? Celle où, l'ignorance serait ta meilleure amie, avec ses inconvénients ? Que tu puisse oublier les meilleurs souvenirs que tu ai eu, mais d'un coté, tu oublierai aussi les pires souvenirs, les pires peines et désillusions de ta vie ? Alors, la prendrais tu?

Je me tâte. Avoir cette pilule aux creux des doigts, pas plus grande d'un vulgaire cachet, et l'analyser. Analyser les pour et les contre. Elle permettrait d'enlever beaucoup de blessures, beaucoup de coulures mais d'un autre... Est-ce que je serais toujours égal à moi-même? Ou le fait même de vouloir m'emputer une partie de ma vie me priverait de l'essence même de ce qui fait ce que je suis?

Je regarde alors la pllule bleue d'un coté, qui me semble alors autant attrayante que l'autre. Car je me concerverai, avec mes douleurs certe, mais je resterai ce que je suis. Certainement.
Alors, si toi, tu pouvais réellement avoir la possibilité d'oublier volontairement et consciemment ce que tu veux, le fairais-tu?

Et il y avait des siècles que les mots n'avaient glissés aussi facilement de ces doigts meutris, fatigués.

Il y avait longtemps que vous n'avez eu droit à une histoire....

L'histoire sans Fin:

" Tous les gens autours sont d'un ennui. Ils sont pathétiques et se complaisent dans un bonheur simpliste et gluant. Ils ne voient que leurs priorités, leurs préocupations. Ils ne voient que ce qu'ils veulent voir. Ils voient le futil et la naïveté, ils vivent la consommation et la dépendance, ils dorment insouscients et crédules. Ils sont tout de même aussi une source de jouissance pour ceux qui se meurent d'ennui. Un peu comme moi.

Et quelle réaction lorsque nous nous approchons trop près d'une personne? Facile. Un sourire gêné, un rougissement, une feinte pour esquiver ce regard inquisiteur qui les toisent, qui les transpercent jusque dans l'âme.
Et un sourire leur apporte une lumière dans l'oeil, reconnaissable entre mille. Un toucher ? Le désir encore trop prude qu'ils tentent de fuir tant bien que mal, mais recherchent sans hésiter.
Et les mots... Les mots qui peuvent faire mal autant que du bien, des mots glissés à un moment propice qui nous apportent la victoire, la douce récompense qu'est l'emprise sur cette personne.
Et nous avons juste à l'apprécier, tant que cela dur.

Ce que j'y vois, ne sont que des distractions. Un simple amusement, un petit défi trop aisé de relever, un but trop facilement atteint.

Mais, le frisson de parvenir à saisir cet instant, cet instant où ce quelqu'un tombe entre le charme de nos étreintes et s'y laissent bercer, avant de se voir ainsi abandonné puisqu'inutile, est plus que délectable.

Nous sommes fins comédiens, bons menteurs, d'imperceptibles calculateurs et un rien manipulateur. Le goût de cette nouveauté est quelque chose d'addictif.
Pourrions-nous faire succomber cette personne? Et celle-ci ?
Oh si aisément...

Pourtant.
Il y ai quelque chose de bien plus exquis que la chasse aux coeurs. Sauriez-vous ce que cela est ?

Un meurtre. Mais pas des plus banals. Celui qui, dans notre grand amusement encore, fait souffrir mille fois notre proie.
En lui laissant l'espoir encore fébrile qu'elle puisse s'échapper. A la manière d'un chat joue avec sa souris, et non pas comme celui, où le serpent dévore la souris sans lui laisser le temps de lire la peur dans ses miniscules yeux rougeoyants.

Un meurtre où, pour notre grand plaisir de bravade, nous observerions cette malheureuse chose tenter de s'évader, crier en vain sans que personne ne puisse la rescaper, où finalement, nous la rattraperions tout d'un seul avant de lui faire subir mille torture pire que la mort, pour qu'elle puisse la souhaiter finalement. Et à ce moment-ci ? Deux choix s'offriraient...
La laisser sur son siège de torture ou l'achever pour la libérer.

Mais il y a bien un de ces deux choix qui est intéressant, celui où on continuerait ce massacre avant de lui porter le coup final. Puisqu'au final, on se lasse vite de ses jouets non ?

Et là... Son regard s'éteindrait, pour de bon. Pauvre chose. Son sang coagulerait sur les surfaces où il se serait échoué, ses os et sa chair seraient encore presque intacts. 
Peu importe au fond.

Voilà, ce qui d'après moi, viendrait détrôner de son puissant trône le pouvoir du magnétisme humain, sa propre fin.

Et si nous reprenions là où je m'étais arrêté?

Je l'observe tranquillement, moi qui suis assise sur un banc, feignant de lire un livre des plus ennuyeux.
Un homme qui paraît simpliste. Son cadis rempli de bières, de chips, de nourriture qui n'en est probablement pas.
Mais, pour les standarts moyens de la société, il pourrait être un bon avantage.
Il suffit juste de l'approcher, doucement et de manquer de lui rentrer dedans.

Et c'est ainsi que je me leva, marchant dans sa direction. Il avançait sans regarder réellement où il allait, les yeux fixés sur son téléphone.
J'avançais toujours, le regard baisser aussi vers mon téléphone. Faisant semblant de ne pas le voir arriver, et puis !
Hop !

Lui - Excusez-moi ! Je ne regardais pas...

Moi - Ca ne fait rien, c'est pas grave vraiment !

Hop, un sourire jovial qui semble sincère. C'est dans la poche. Pensez-vous pas?

Lui - Je ne vous ai pas roulé sur le pied au moins ?

Moi - Je ne crois pas, vraiment, ne vous en faites pas.

Encore un sourire. Et on enlève les lunettes de soleil pour le regarder."



Je commence à fatiguer, j'avoue que je ne sais pas de quoi je me suis inspirée pour l'histoire... Bonne nuit à vous !







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6 octobre 2018

With me - Sum41

Je me replonge en arrière. Les larmes dans mon coeur coulent comme un torrent.
Ces notes si fragiles et délicates, me rappellent des souvenirs, des pensés sur le moment, des mots échangés qui me font valser.
Et au fur et à mesure que les frissons se glissent le long de mon bras, je me souviens, de ce que j'ai perdu.
Je n'ai pas à proprement perdu quoi que ce soit.

Si ce n'est...
Je me demande comment vivre une vie aussi vide, aussi désertique de ces sentiments, de ces paroles ?
Je me conforte en me disant que si ce n'est dans cette vie, cela survivra pour les vies suivantes, et que ça pourra trouver un chemin dans toutes ces énergies qui nous entourent et nous transpercent.
Je sais que ça ne sera plus dans cette vie, mais je sens qu'un jour où l'autre, tout reviendra à sa place.
Comme mon coeur, la joie qui pouvait m'habiter : euphorique et liberatrice. Une bouffée d'air addictive qui ne nous laisse plus, et quand elle part alors, nous laisse cet insatiable goût amer de manque en bouche, et dans le sang.
Car même à 1 kilomètre, je pourrais sentir ta présence, malheureusement.

Avant que ça soit ma raison, c'est mon instinct et mes yeux qui se braquent involontairement dans ta direction.
Et c'est encore une fois, tristement plus fort que moi.

Je n'ai guère changé au fond de moi, je souhaite juste, paraître plus forte pour cacher toutes mes blessures trop profondes.

Je suis morte. Après l'avoir trop longtemps répété.

29 août 2018

Stars - Skillet


Je me noie souvent dans une eau trouble. Au milieu des regards, mon esprit vagabonde. Il s'égare, il fait miroiter des choses qui semblent plus vraies que nature. Puis je regarde en moi, et trouve la paix.
Je me sers de ma peine et ma haine pour avancer.

6 mars 2018

Today is a Bad day since its midnight

Que pourrais je dire de plus ?

Je t'ai écris chaque année depuis dix ans maintenant, une longue lettre. Où je te souhaitais le meilleur, où je remerciais ta venu au monde car ta venue dans ma vie m'a transformée. Et je n'ai pas connu ni amitié ni inspiration plus grande avant et après ta connaissance. 

C'est un jour triste et pluvieux aujourd'hui, étreint entre hésitation et remords. 

Mais ma lacheté est encore plus grande. 

J'ai hésité à chaque heure pour savoir si je devais t'envoyer une nouvelle fois "joyeux anniversaire".
Mais ma lacheté encore, a reprit. Ou la raison peut-être, a prit le dessus sur moi.

Je regrette.

J'arrête ce blog et les autres. Il n'y a rien de plus à dire.

20 février 2018

Tagemi

Je sais ce que tu fais.
Que tu t'effaces de ma vie peu à peu, ou peut-être est ce toi qui m'efface de ta vie petit à petit?
Chaque jours et avec chaque souvenirs que cela inclu. Je ne peux pas t'en vouloir à vrai dire, je ne les voyais pas. Jusqu'à présent.
Je pensais que ça irait mieux, mais je n'ai absolument rien compris. Du début à la fin, je n'ai absolument rien compris. Et je suis toujours dans l'ignorance.
Mais ça tu le sait. Et la vie continue de tourner.

Mais je ne me relève pas.

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Je t'ai vu grandir au fond.
Aiguiser ton esprit et ta réflexion, écrire et t'intéresser à des choses. Tu m'as aidé aussi à grandir et m'accepter.
A m'ouvrir aux autres alors que Dieu seul sait à quel point c'était et ça continu d'être dur.
Mais j'essai quand même.
Tu continue à m'inspirer, et j'espère que tu le sais.
Je continu de penser à toi, je me dis que tu aimerai bien les décors que je vois et découvre,
mais je ne me dis pas que ça serait bien pour toi ou pour moi que je te reparle, car je sais que tu ne reviendra jamais vers moi.
Et je ne t'affligerai jamais ça, trop de complications. Mais je continu quand même à t'aimer, dans mon coeur.
Pour ce que tu as été pour moi, et ce que tu es.

Car je sais que tu n'es pas à des années lumières de ce que tu étais, juste en mieux pour toi même.
Et c'est là que je voulais en venir toutes ces années,
je suis fière de toi, car tu continu d'avancer.

18 janvier 2018

Kyo - Tout envoyer en l'air

"Laisse ce qui te retiens, délaisse ce qui t'appartient, détache le lien qui lentement se ressère..."

Je voudrais répondre à tout. En fait, je n'étais toujours qu'à moitié sincère.
Si je m'adressais de nouveau à toi, et bien. Sur toutes ces années passées, déjà, j'écris mieux, ou du moins, en faisant nettement moins de fautes qu'avant.
Mais...

Je souffrais toujours et je souffre toujours. J'étais étreinte par la peur, que cette situation se réalise, que l'on se délaisse, ou du moins, que tu me délaisses. Car je le savait, que moi je ne le pourrais jamais. Que je n'aurai jamais pu. Et je ne le peux toujours pas. Et je suis pitoyable. Misérable. Je me meurs dans mes rêves et dans la vraie vie.
Je n'ai plus l'envie d'écrire car elle ne changera rien, ça ne ramènera rien du tout.


Je suis effrondrée.

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