Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Hey ! Hey !
Hey ! Hey !
Publicité
Archives
22 avril 2013

Judgement of Corruption. ( A truly and a long story is coming, and i won't let it die slowly) -

Et si je le narrais de cette façon? Déposant délicatement ou peut être plus furieusement les mots qui m'assaillent, qui me tirent et m’écartèlent. En admettant mon point de vue, de chaque soir et de chaque journée, des pensées qui me viennent. Et elles sont si pauvres, ces questions que je ressasse et ces idées dont j'essaye de me convaincre tant bien que mal.

Et le Sir serait Kaito. Et la Dame, Miku. Et Len, et Rin et d'autres encore. Je vous expliquerais aussi d'où ils viennent.
"

Elle se rappelait de cette sensation. D'être devant quelque chose que l'on ne peut éviter, tant elle semble dur et inévitable. Sans doute, avait elle trop hésité dans sa réflexion?
Elle avait attendu l'arrivé de Rin et Len dans son salon. Miku réfléchissait toujours, mais, le coin de sa bouche s'étira doucement, dessinant sur ses fines lèvres un petit rictus.
Ses manières étaient légères, calculés afin de toucher et d'attirer l'attention. Miku, le premier son du futur. Rin et Len étaient ses amis, qui la conseillait et avec qui elle partageait tous ses secrets.
Rin et Len étaient pour ainsi dire, la droite et la gauche du miroir du son. Des secoureurs. Le bras droit et gauche de Miku. Il était maintenant trois heures, une dame de compagnie avait préparer du thé pour leur arrivé.


Elle attendait impatiemment. Elle avait entendue par des langues que trop pendu qu'il y eu un nouvel arrivant dans la ville. Curieuse de ces nouvelles, elle s'était empressée de contacter Rin et Len afin de les questionnés.

-Ils sont ici, my Lady

La vieille femme tira la révérence avant de céder la place à Rin et Len dans l'encadrement de la porte.
Rin était plus petite que Len, de 4 centimètre au moins. Cela ne se distinguait guère. Elle était blonde, tout comme son grand frère. Ils étaient parfaitement assortis. C'est ce coté chez eux qu'elle aimait beaucoup. La sœur était plus dynamique et enthousiaste que son frère, lui était plus prudent et pleins d'attentions.

Après cette courte réflexion, elle leur pria de sa voix cristalline:

-Bien le bonjour, assoyiez vous je vous prie.


D'un geste rapide elle leur désigna les sièges qui lui faisait face.
Ils s’essayèrent et la regardèrent avec un petit sourire en coin, eux aussi. De leurs yeux taquins ils la regardaient, puis Rin lança:

-Alors, Madame la Duchesse, êtes vous curieuse de la venue d'un étranger dans notre ville?

Elle se rapprocha du bord de son siège, le regard pétillant:

-Entre autre. Que pouvez vous me dire de lui?

Ils se regardèrent. Len versa du thé à sa sœur et lui même, puis se tourna vers Miku, toujours attentive:

-Kaito. Nous ne savons pas même son nom de famille. Nous ne l'avons pas encore aperçu en ville. Il est assez mystérieux, mais vous l'aurez remarqué puisqu'il n'a pas pris la peine de venir vous saluez très chère, ni même bien courtois. 

Miku continua de sourire.
Lin sourit. Presque comme l'idée de boire du thé et d'entendre ces charmants échanges la ravissait. Sa tasse chaude en ses doigts posés sur la fine hanche, elle but une courte gorgée. Cela allait être un de ces jeux duquel elle parierait tout, si cela en valait la peine.

-Voudriez vous m'aider? Cela serait plus drôle à trois, j'ai peur de vite me lasser...

Elle fini sa tirade en jouant une mimique. Ils rirent de bon cœur. Ils n'allaient jamais autant s'amuser de leurs vies.


Une fois partis, elle hâta de se préparer et de mettre une robe de jour. Légère, pour permettre à des mouvements un peu plus amples, mais, ce n'était que des robes lourdes et empêchant chaque mouvement un peu rapide ou grand que l'on voudrait faire. Le corset faisait en sorte de serré jusqu'à sentir chaque respiration que l'on fait, surtout étant assise. On pouvait sentir nos poumons aspirants et expirants l'air, forçant un peu plus sur le corsage, distendant les lacets dans notre dos.

Dans cet endroit aussi froid que les doigts de Miku, elle agrippa un chapeau bleu, assorti à sa longue robe bleu roi et sorti de chez elle. Le soleil haut au dessus, ce mois d'avril avait porté une chaleur des plus soutenables. En intérieur tout du moins. A l'extérieur, la chaleur était insupportable, tant par ses voiles et tissus qu'elle devait porté, que dans l'atmosphère.
De ses grands yeux d'un bleu saphir, elle observait la foule devant elle. Une masse qui se devenait plus importante se créait, au cœur de celle ci, un grand jeune homme aux cheveux bleu tirant sur un mauve sombre. Il était plus grand que la plupart des femmes à talonnettes, dont Meiko, sans compter la hauteur de ses talons rouges qu'elle aimait arboré.
Ses cheveux châtains clairs reflétaient au soleil et cachaient à Miku le visage de Kaito.

Elle s'assura qu'aucune calèche ne passait, et traversa la petite route piétonne. Elle sourit, baissant légèrement sa tête. Le chapeau couvrait une partie de son visage, le protégeant du soleil. Elle ne poussa personne, se tenant au fond de la foule, elle arrivait à l'apercevoir de part un écart entre deux curieux.
Il avait une poésie dans le regard.

Une pression s'accéléra en elle, nouvelle et subite. Puis sa pensé s'échappa loin, elle pensait à vitesse folle à propos de tout et de rien. Elle ne sentait ni le soleil brillant dans le ciel, l'étouffant de par sa chaleur, ni la populace encore présente, bruyante et mal curieuse. Ni les bruits des calèches derrière elle, les sabots frappants le pavé de la route dans un brouhaha irrégulier.
Tout autour d'elle était pour l'instant, immobilisé, en suspend. Et d'un seul coup, elle se sentait malade.
Alors, son esprit retourna à la réalité: les gens, le bruit, la chaleur, Kaito.

Il avait une expression, malgré son sourire et son visage qui étaient attendrissants, une expression dans la regard qui le rendait captivant. Une étincelle sans doute ou quelque chose qu'elle n'arrivait pas à trouver.
Il répondait fébrilement aux questions que les demoiselles lui posèrent, sans lui donner moyen de respirer parmi cette foule autour de lui.
Il tourna son regard vers Miku, ses yeux bleus captivant son attention.

Elle esquissa un léger sourire, dont on se demande souvent sa signification. Elle tourna les talons et partie vers les boutiques marchandes. Elle se rendit d'un pas lent à la librairie, près de l'Eglise.

- Que faites vous ici très Chère? lui demanda une voix derrière elle

Elle se retourna, et aperçu dans l'ombre de leurs petits chapeaux Rin et Len marchant côte à côte.
Ils s'étaient arrêté à sa hauteur.

-Je me divertie en me réfléchissant, pourquoi cela?

-Nous pensions que vous seriez sans doute déjà en train de parler à notre nouvel arrivant ?

-Je l'ai rapidement aperçu plus tôt, il était bien trop occupé à répondre à ses assaillantes pour que je prenne la peine de me présenter en ces circonstances

Elle retourna dans sa lecture alors qu'ils se trouvaient toujours là.

-Pensez vous qu'il se prêtera au jeu Mademoiselle? demanda Len, vérifiant que personne autour d'eux ne puisse entendre.

-Oui

Sa voix ne portait aucune hésitation, pas la moindre. Peut être que là, cela se passerait différemment. Elle le sentait. Ce n'était déjà pas normal, quelque chose clochait. Or, elle ignora encore qu'est ce que ce fut.

-Très bien, nous continuons alors notre promenade. Bonne journée à vous !

Après une courte révérence, tous ce quittèrent; Rin et Len reprirent leur marche et Miku resta à la librairie.
Lassée par cette chaleur, elle rentra dans la librairie, sauvée par sa température bien moins élevé qu'à l'extérieur, et la présence de ces innombrables livre à l’intérieur.

En rentrant chez elle, elle monta directement les escaliers pour aller dans sa chambre. Elle avait ses petites habitudes, comme vérifié grâce à un dispositif qu'elle avait mis au point que personne n'était rentré dans sa chambre pendant son absence. Elle s’essaya sur son lit, en soupirant, en pensant longuement. Elle sentait des choses dans son ventre, elle était sans doute préoccupé pour qu'il se torde ainsi. Elle ne pouvait s'allonger sans que cela lui fasse davantage mal. S'était ce qu'elle ressentait lorsqu'elle pensait au visage de Kaito. Elle ne savait pourquoi il lui faisait sentir ce ressentiment. Inqualifiable, préoccupant, curieux.
Elle se posait certaines questions, pas assez hélas, pour avoir le sommeil coupé. Pour le moment néanmoins.
Demain serait un jour meilleurs. Aujourd'hui encore, était une journée ennuyeuse, coupé par de brèves discutions et volontés feintes afin de les changés, sans grands résultats. Elle continuait alors, jusqu'à ce que quelqu'un puisse coupé peut être tout cela, et lui montré une raison ou lui donner l'envie de vivre véritablement sa vie.
C'est pour cela, que depuis la mort de sa mère, qui marqua le début de son orphelinat, elle se fichait de pouvoir vivre ou mourir dans tout ce qu'elle pouvait entreprendre. Qu'un jour, quelqu'un la poignarda, elle le remercierait. Dans un souffle peut être, murmurera t elle le nom d'une personne lambda, ou un remerciement, une excuse, quelque chose, sans jamais porté de regrets quant à sa vie volé.

Elle s'enroula dans les couvertures de soies noirs qui caressaient sa peau et lui donnaient l'impression de flotter. S’enfonçant dans un sommeil sans fond, d'où ses rêves portaient le parfum du fantasme, de l’irréel et de son inconscient. Et ils étaient tous véridiques dans leurs subjectivités. Elle réalisait quelque chose chaque fois, ou presque, qu'elle arrivait à dormir et à rêver.
Et peut on arriver à vivre, sans croire que l'on survit? Oui, à la seule condition d'être inconscient, ou du moins, de ne pas en avoir la nécessité.
L'on peut se trouver comme piégé, pris dans un étau si fort et serrer que l'on reste sur place en espérant se sauver ou être sauver. Pourriez vous penser que le monde peut tourner droit? Chaque seconde coulant, tout peut changer, tout peut avoir des allures plus belles ou horribles.
Ce fut sur ces pensées qu'elle s'endormit, se chantant une berceuse afin de trouver le sommeil.

Hélas, depuis le décès de sa mère, elle subit un radical changement. Comme si, une voix dans sa tête lui parlait.


Le soleil se levait, il était beau et chaud. Il la brulait. C'est ce qui la réveilla. La chaleur se posant sur les draps sombres retenaient la chaleur, elle s'en dégagea aussitôt. Se levant, elle s'habilla et descendit dans le salon.
Une nouvelle journée s’annonçait. Elle y avait trouver un certain amusement, elle qui commençait à s'ennuyer en ces jours ci.
Sa servante entra dans la pièce, seconde mère dont elle appréciait les manières et la bienveillance.

-Mr.Valentine va bientôt arriver Madame, dois je préparer du thé?

Miku se retourna, qui contemplait la vue de la fenêtre, sur la rue et des habitants passant là.

-Non merci Elia, ce serait inutile.

Elle se retira après une révérence, le visage d'une personne qui ne comprenait pas. Pourrait elle comprendre, Miku ne comprenait pas à ce moment là non plus. Tout est flou, rien n'est dicernable, pas même ses propres idées. On essait de les attrapés mais elles continuent à nous échapper. Alors, nous faisons les choses en fonction de comment nous voudrions dans l'immédiat qu'elles soient puis nous nous laissons porter. Elle ne savait pas pourquoi non plus elle avait rétorquer ça, mais elle l'avait fait de façon spontané.

Elle s’essaya sur le canapé et attendit, perdue dans ses pensées qui lui échappaient encore.
Le temps passa. Il ne tarda pas à arriver, dix minutes pas plus. La sonnette sonna et Elia se hâta de faire entrer Valentine Alexandre dans la maison. Elia ne prit pas la peine de l'annoncer à Miku, elle en avait parler à peine plus tôt. S'était ce dont Miku appréciait chez elle. Il était inutile de lui répéter ou les explicités pour qu'elle comprenne comment agir en conséquence.

-Bonjour Soleil de ma vie !

Alexandre Valentine s'était exprimé de façon joyeuse et intime. Quelque chose en elle avait changer pour qu'elle pense comme cela. Elle le sentait, il y avait quelque chose de différent dans sa façon d'appréhender les gens qui l'entouraient. Elle aimait, parler et échanger avec les gens qui l'entouraient. Aujourd'hui, voir Alexandre aussi jovial la pita. Elle le trouva trop joyeux sur le coup.
Elle sourit toutefois et l'invita à s'assoir:

-Je vous en prie, prenez place

Elle sourit de façon à qu'il ne voit pas la différence. Le sourire aux lèvres, il s’essaya face à Miku. Il tourna la tête vers Elia.
Il avait remarqué qu'elle ne prépara pas de thé.

-Que me confiez vous aujourd'hui ma chère? Vous avez manqué à mon cœur beaucoup trop de temps, je me demanda quand vous demanderiez à me revoir à nouveau

Il était grand. Il avait la peau matte et de grands yeux noirs. Elle le regarda, déjà nostalgique.
Elle ne contrôlait pas ce qu'elle lui dit:

-Je m'excuse à devoir vous dire cela, vous à qui je dois tant de tendres moments.

-Quoi donc chère?

Il avait l'expression plus grave. Intrigué et surpris. Dans le mauvais sens du terme du moins. Qui serait enchanté à entendre une phrase vous concernant au passé. Le fait que la personne s'excuse tout en effectuant cette démarque, voulait dire que cela peut être tout sauf positif.

-Je suis au regret de vous dire que, ma situation a changé. Je ne puis partagé une relation basé que sur des lettres échangés d'un pays à l'autre sans pouvoir vous avoir à mes cotés quotidiennement.

-Vous ne m'aviez jamais parler de cela avant. Je m'avoue surpris que vous l'évoquiez

Oh, il était bien surpris. Il redoutait ce qu'elle allait dire par la suite. Comme un éclat de verre qui vous entaille la joue sans que vous l'ayez vu venir. Mais vous le sentez trop tard, à peine pour vous en rendre compte quand l'éclat vous as touchés et brise tout.

Et elle ignora pourquoi elle lui disait cela. Pourquoi, en fait, elle essayait de rompre pour lui permettre d'aller bien. Car au fond, quand elle regardait Alexandre, elle ne voulait plus passer son temps avec quelqu'un qui ne peut la rendre heureuse. C'est ce qu'elle pensait, en y réfléchissant bien après.

-Je voudrais pouvoir vous dire que je souhaite continuer à me promettre à vous, alors que je ne le peux. Veuillez excuser ce que je fais, je sens que c'est une chose que je dois faire, intérieurement. Je suis tout aussi confuse, je ne souhaite vous blessez de la sorte.

Elle était réellement confuse. Elle pensait chaque mots qu'elle prononça. Elle avait l'envie de pleurer pour le mal qu'elle faisait. Elle savait qu'il l'aimait réellement, intensément. Qu'il pensait réellement à elle lorsqu'ils se parlaient, qu'il avait des problèmes de familles, que ses parents ne lui portaient guère d'affection et qu'il était heureux de parler avec elle. Sans compté sur ses problèmes de santés dont parfois elle avait peur.
Elle avait aussi penser à lui.
Or, dans cette situation, l'on ne comprend pas toujours pourquoi nous agissons ainsi. Nous savons juste que c'est pour "notre bien".

-Vous voulez dire que... Tout est fini? Alors que je vous aimes?

Il continua à la supplier. Les larmes aux yeux, s'empêchant de le montrer, lui répétait qu'elle ne comprenait pas non plus. La discussion se termina ainsi, après qu'Alexandre Valentine partait en claquant la porte, furieux et blessé.
Elle se sentait mal pour lui. Lui qui avait été si bon avec elle, attentif et remarquablement présent pour une personne qui habitait assez loin de chez elle. Il lui envoyait des lettres presque à chaque jours, lorsqu'il ne se rendait pas directement chez elle afin de la voir.
Alors qu'elle ne faisait que l'écouter et lui dire que cela lui faisait plaisir d'être présente pour lui, qu'elle l'appréciait plus que beaucoup.

-Elea, veuillez à m'apporter du thé et un parfait au chocolat dans ma chambre je vous prie. Je ne me sens pas très bien.

Elle partit sans tourner les talons jusque sa chambre. Elle s’effondra sur son lit, brisée elle aussi.
Elea arriva une demi heure après que Miku ait regagné sa chambre. Elle s'était assoupie, en pleurant.

La servante réveilla Miku.

-Madame, vous devez manger quelque chose, il n'est pas bon que vous jeûniez trop longtemps. Vous vous êtes effondré cet été, dois je vous le rappeler?

Oh non, elle n'avez pas à le faire. Il faisait chaud ce jour là. Miku était partie au bord de la mer, avec des cousines éloignés. En revenant chez elle, sa température avait augmenté jusqu'à 40. Elle avait vomie, avait les symptômes de quelque chose y ressemblant.
Elle s'était endormie durement, mais lourdement jusqu'au lendemain matin. Pendant la nuit, elle cru distingua dans une sorte de brouillard le visage de sa cousine. Avant de retomber dans le noir.
Elle regarda à coté d'elle la servante qui avait veillé sur elle. Elle s'était endormie au petit matin après avoir passé une nuit blanche à la veillé. Le lendemain matin, en se levant, elle se senti tituber. Elle avança jusqu'à sa cousine qui était venue la voir avec un médecin qui la diagnostiqua, puis en voulant poser le verre d'eau qu'elle venait de boire, elle se senti s'effondrer. Au ralenti, comme si elle ne pouvait rien faire, impuissante.
Elle se rappelait juste du personne qui la retint dans sa chute. Son corps lourd, elle ne pouvait le contrôlait. Elle se battait pour reprendre ses esprits. En vain face à l'attraction du néant.

Depuis ce jour, Elea veilla chaque jours à ce que Miku se nourrisse, afin de ne pas prendre de risque. Ou tout simplement par peur.

Elle se redressa et observa le gâteau qu'elle avait acheté sans doute chez un pâtissier et le thé encore fumant sur le plateau. Elle n'avait pas faim. Elle n'avait pas le cœur à manger. Pour la peine qu'elle avait fait, mais aussi pour autre qui l'intriguait. Pourquoi avait elle fait ça, concrètement?
Outre le fait qu'elle ne voulait plus continuer sur le moment à fréquenter Mr.Valentine, ou Alexandre, elle ne savait rien de plus les raisons de son geste.

-Voulez vous que je vous laisse Madame?

Miku la regarda, ses yeux avaient légèrement rougies.

-Oui, merci Elea.

La servante retourna à ses tâches ménagères quotidiennes, en prenant soin de laisser Miku se reposer.
Miku mangea lentement son parfait, l'appétit coupé. Elle ne bu même pas son thé. Elle refusa la chose qui la calmait naturellement. Elle ne voulait pas être en paix sans avoir ses réponses. Elle ne voulait pas se pardonner si facilement.
Elle se leva lentement et se rendit au salon. Elle souleva le couvercle tout doucement et caressa les touches, pensive.
Elle s’essaya et commença à jouer. Pour se libéré. Nombres d'heures passèrent avant qu'elle ne s'en décrocha, soulagée.

Le soleil ne s'était toujours pas couché. Elle s'observa dans la glace et se trouva assez présentable pour l’extérieur. Elle sortie.
Qu'il était étrange de sortir en se sentant libéré de ses chaines, sans pour autant réussir à les appréciés véritablement. L'on sent un poids nous quittés, mais pour le mal qu'il a fait, il nous blesse tout autant. Le temps serait long.

Elle passa d'un pas lent et distrait devant de nombreuses boutiques, le regard perdu dans le vide. Puis elle s'arrêta devant la librairie et décida d'y entré. S'était le seul endroit où elle se sentait chez elle, en sécurité sous ces lumières tamisés au plus bas. L'atmosphère était lourde, pourtant elle était assez spacieuse pour une modeste boutique. Ses étagères de livres, les objets poussiéreux éparpillés un peu partout, elle n'arriverait jamais à se rappeler de chaque chose ou titre qu'elle trouva ici.
Elle prit un livre au hasard sur une étagère et entama sa lecture. Souhaitant s'occuper l'esprit afin de ne pas penser. Ses longs cheveux bleus dans le dos, elle s'adossa sur une étagère épaisse et se perdis dans sa lecture.


- Hum, excusez moi

Une voix basse, à peine grave, plutôt douce et légère.
Miku leva la tête et fut surprise de voir le présumé Kaito devant elle.
Après tout, s'était un village de taille tout à fait modeste.

-Oui?

-Je crois vous avoir déjà vu..

Miku sourit. Il était drôle.

-Oui, comme si s'était hier.

Et elle avait raison. Il s'étaient peut être juste vu.

-Ah, oui suis je sot, dit il en se redressant maladroitement, permettez moi de me présenter, Sir Kaito Kohaku. Je viens de revenir au pays après un long voyage.

-Oh, j'en suis ravie !

Elle inclina doucement la tête en posant le livre à sa place, puis partie.
Elle ne lui donna pas même son nom. Il n'était jamais de bon augure de tout se dévoilé les premiers jours. A leurs prochaines rencontres, elle ferait en sorte qu'il parle davantage. 


En rentrant chez elle, elle trouva Elia, assise sur le canapé, visiblement inquiète.
Lorsqu'elle entendit la porte claquer, elle se précipita sur Miku, lui tenant le bras:

-Madame, vous auriez dû m'avertir de votre départ, je me suis inquiétée !

Depuis cet été là, elle était sans arrêt inquiète. Miku l'aimait bien énormément, mais ne comprenait pas ce tourment dans lequel elle semblait plonger.
Avant ça, elle était plus calme que maintenant. 

-Je vais bien, j'étais sortie me divertir Elea, lui dit elle, rassurante

Elea ne put rien ajouter, elle ne le pouvait pas. Mais elle avait été folle d'inquiétude, mais Miku l'aura sans doute remarquer. Il était inutile d'ajouter quoi que ce soit de plus.
Après être remonté dans sa chambre, sa plume s'étala sur son journal:

" - Quelle douce époque que nous vivons. Nous sommes le 24 avril 18xx et le jour été très lumineux.
Je ne peux me résoudre à croire ce que j'ai pu dire. Comme à chacun de ces jours là. De briser un coeur ne m'a jamais génée autrefois. Ici, je le sens tant différemment. "

L'inspiration n'était pas là. Ni le cœur. Ni rien qui pouvait la renseigné en quelque chose.
Elle le ferma et le rangea. S'asseyant sur son lit, réfléchissant.


Elea revint immédiatement dans la chambre.

-Mr.et Miss Kagamine sont ici Mademoiselle, souhaitez vous descendre les accueillir?

-Quelle question idiote Elea, tu me préviens juste de leurs présences lorsqu'ils sont sous mon toit ! Je descend immédiatement

Miku se leva promptement et descendit. Rin et Len étaient tout deux assis sur les sièges dont ils s'étaient donné l'appartenance respective.
Elle les regarda, comme ils la regardait.

-Bien le bonjour à vous

-Bonjour Miss Miku

La voie de Ren était bien grave, façonner de sorte à ce que sa sœur soit tout aussi son opposé. Ils formaient une belle paire, équilibrée et attrayante.

-Bien le bonjour,


Le salon était illuminé d'un soleil qui se couchait, se fondant parmi les formes des hautes bâtisses qui lui faisait face, épousant à merveilles les toitures, passant par le clocher de l'église.
Le ciel commençait à se parmer d'une teinte rosâtre, presque violacé, lui rappelant le souvenir d'un papillon qu'elle avait un jour aperçu, dont les ailes étaient d'une couleur similaire.

-Je puis vous dire son nom de famille maintenant mes amis, leur déclara-t-elle, un léger sourire fier

-Allons, nous vous sommes tout ouïs!

Ils étaient impatients. Ils avaient tout autant hâte que ce Miku l'avait été.

-Kohaku Kaito

La révélation les fis eux aussi sourire.
Il y avait une famille dans cette ville, qui se nommait Kohaku. Une qui fut été rivale avec celle des Hatsune, dont l'héritière était Miku. Les familles de Rin et Len étaient juste une grande famille, eux aussi, mais sans réels ennemis ou rivaux. Une autre famille était aussi grande que les leurs, dans la cité. Les Sakine en faisaient parti. Meiko Sakino était en revanche, une ennemie personnelle de Miku. Ses grands airs et sa voix de pervenche suraigüe et stridente la rendant des moins adorable à ses yeux. D'autres pouvaient prétendre que ce n'était que physique, mais Miku le sentait sans doute autant que Meiko, cela était gravé dans leurs os et dépassant toute compréhension impossible à ce mépris.
Même si, dès la naissance du village, les cinq familles qui étaient venu ici et aidé à ériger la ville étaient toutes liés assez fortement, 2 générations plus tôt, un désastre eut lieu au sein de Dark Woods. Un incendie balaya la maison des Kohaku, malheureusement à ce jour, aucun ne sut jamais pourquoi et comment le feu était apparu là.
Après cela, les familles s'étaient détachés, d'autres rapprochés. Défiance, voilà ce qu'avait été le maitre mot que tout le monde suivait.

-Je le redemande encore, savez vous qui il est?
 

La famille des Kohaku n'avait jamais essayé de revenir au pays, tous ignorâ donc si Kaito fut bien un Kohaku comme il le prétendait. Personne ne put affirmé avec certitude que ce fut le cas.
Miku, Rin, Len et Meiko étaient les seuls à avoir des écris de parchemins de leurs aïeuls retraçant avec exactitude l'histoire de Dark Woods.
Rien ne mentionna jamais l’existence d'un petit garçon se prénommant Kaito, de ce Miku se rappelait avoir lu. Après la mort du dernier ses parents, Miku eut hérité de tous les écrits et ouvrages de la famille, sans compter sur l'habitation et ce qui suivait.
Elle fut tellement accablé et d'instinct familiale déjà, elle s'était toujours intéressé aux histoires qu'ils lui racontaient.
Elle trouvait cela passionnant.

La question dû leur paraitre dur puisqu'ils ne répondirent pas, restant là à se regarder de façon curieuse, songeurs.

-Je ne me souvient aucunement d'un quelconque descendance de la famille Sakine, répondit alors Rin

-Moi non plus

Miku les regarda longuement avant de se décider à s'assoir.

-Veuillez alors à inspecter minutieusement vos archives je vous prie

Lin allait répliquer. Miku la coupa avant qu'elle pu prononcer un mot:

-Au couché de vos parents, bien entendu

Rin et Len se consultèrent avant de donner leurs accords à Miku. Les parents de Rin et Len étant encore vivants, ils n'avaient aucuns accès aux archives des quatre familles.
Les archives, pour celles de Miku, étaient des écris qui relataient l'histoire de Dark Woods. Ecris de la main de ses aïeuls, ils y avaient inscris des règles de traités que les fondateurs avaient établis, sans compter sur les récits, lorsque le drame eut lieu, aux tentatives d'assassinats souvent déguisés en incidents ou les querelles ou problèmes survenus dans la ville, comme la maladie ou la famine.
Le devoir de le prolonger, comme il était le cas de Miku dès à présent, était de se montrer pour le moins objectif, sans réelles sentiments ou du moins, si s'était le cas, ne pas montrer si ce fut de l'avarice ou de l'orgueil. Ces écrits familiaux devaient être un exemple et un devoir pour les générations futures, les défauts de ceux ci ne devaient être acceptés.
Qui pourraient suivre un exemple qui se montre trop onéreux ou prétentieux? Ils se devaient d'être exemplaire et cristallin.
Lorsque Miku venait à continuer cet ouvrage, elle veillait à suivre ce même exemple de conduite, par respect pour ses ancêtres.

Après ce court échange, la nuit tomba lentement. Ils prirent le thé au final et discutèrent avant de rentrer chez eux.

Qu'elle était heureuse de l'avoir vu, d'avoir échangés, même de rares mots, avec lui. S'allongeant dans son lit, recouverte de ses draps de soies noirs, elle pensait à lui, à son regard bienveillant sur ce visage.
En elle même, elle se senti transporté paisiblement vers un long sommeil.

Ses nuits étaient s'étaient obscurcies, moitier cauchemars et demi rêve.
Le reste n'était qu'un trou noir dont elle ne se souvenait pas être tombé en dedans.


Le destin se jouait d'elle.














-Les doigts de l'angoisse commençaient à le prendre par la gorge, l'effleurant puis, peu à peu resserraient leurs étreintes, l’asphyxiant. Il avait un frisson qui le parcourut, oh combien glacé malgré cette chaleur étouffante. Ses sens étaient perturbés. Son esprit n'arrivait plus à suivre, ses émotions s'emballaient, ainsi que son cœur, il ne se rendait plus compte de ce qu'il faisait.
Il sentait des bras chaud l’enlaçant autour de lui, une présence qui le rassurait. Était il tomber dans les pommes?

Certains disent que les histoires doivent avoir une fin pour être racontés, que la fin annonce un nouveau commencement. Je crois que c'est parfaitement le cas à présent. -


Playlist for this story:

Zombie - The pretty reckless
Cantarella && Judment of Corruption - Kaito (&Miku)
I'm still Good - H.M
Don't ever leave && Stay Alive - Smile Empty Soul
Dead Inside - Skillet
Tell me what to do - Metro Station

"Je voudrais bien être immortel, et puis mourir.. " E. Faye

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité