The last night

J'avais pour habitude de les écrire.. De les décrire, ces moments passés, parfois heureux, parfois pitoyablement tristes. Je me souviens de chaque chose, ou celle du moins, qui compte le plus.

D'avoir été perturbée, renversée dans ma gravité si précieuse et qui me tenait à coeur, duquel je pensais tout savoir et que plus rien ne pouvait me surprendre. Dévastée, devant de si simples disputes, devant lequel même ma fierté ne pouvait retenir mes excuses ou mes larmes.
D'avoir les musiques aux oreilles qui m'aidaient à ressentir au plus profond de moi mes sentiments, que parfois je ne voulais ressentir ou voir. D'observer, à travers une classe la vie qui se déroulait dehors, et que j'observais en silence, le sourire aux lèvres.

De ce moment où, pensant à être là une autre année, mes examens étaient obsolètes. Je ne comptais pas les points pour un diplome, je me disais que... même avec des centaines de points à rattraper et bien, si je le voulais je l'aurais, même sans révisions, même sans m'investir pendant l'examen. Au maxima, pour chaque, j'ai pu être concentrée sans doute une demie heure, puis le reste, mon imagination s'en chargeait.

J'ai créé Zombie ce jour là. J'ai osé me mettre à sa place. L'inspiration était là, l'intelligence, l'envie, la joie. Je me rapelle de tout ça de jour et la nuit vint la réalité que mon cerveau ne cesse de me rappeler. Je n'ai été qu'un passage vers la vie adulte.

Bonne nuit chers voyageurs!