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4 décembre 2015

No one runs faster than you can

Je vais vous raconter une histoire, d'une époque de ma vie. Car, ce soir, j'ai eu le gout de me la rappeler. Je pensais à vrai dire, aux gens qui pouvaient, ou non prétendre à me connaitre réellement.
De fil en aiguille, je me suis souvenu de cette soirée, où quelqu'un de bien gentil m'avait dit quelque chose de touchant.

Je vais donc vous raconter cette fameuse soirée, du 18 ème anniversaire de ma meilleure amie, soit il y a déjà 4 ans.. Oh Dieu, que le temps passe vite..

Je me rappelle.. Et bien, de pas grand chose à vrai dire.
Elle avait un petit copain, voyez vous. Son deuxième grand amour, et il fumait bien. Tout comme ses amis, les miens, et ma meilleure amie et moi donc.
Donc, nous commencions la soirée déjà chez elle. Lorsque je parle de soirée, je dis ça à 18h déjà. Ou même peut être avant, je ne me rapelle plus du tout.
Nous buvions, son père aimait à me service du presque pur Whisky coca, c'est à dire que ce qu'il me tenait dans le verre était composé d'environ 9/10 de whisky, et le reste, le peu, était du coca.
Et cela, en cul sec.
Depuis cela déjà, mes souvenirs sont pour beaucoup vaporeux.
Nous fumions aussi, en plus. Je ne sais plus quelle étape est venue avant laquelle, pour être franchement honnête.

Je me rappelle juste des conversations que j'ai pu avoir ce soir là, des disputes, des lèvres embrassées mais plus de leurs propriétaires, et.. le gout qu'avait ma nourriture.
Alors nous étions passé acheté déjà au bar tabac de quoi fumer, puis nous avions filer pour Aix. Alors... je ne sais plus ce que j'ai pu faire pendant le trajet, dormir ou parler? Je ne sais plus du tout. Le vide.

Puis arrivé Aix, je me souviens qu'il nous fallait prendre une navette pour aller à cette fameuse boite, malheureusement pour moi, j'avais très faim après ces quelques petites péripéties.
Je décida d'allé acheter un fondant, ou un brownie? Quelque chose de chocolaté au vendeur, qui du me prendre pour une épave, pauvre fille fermant à moitier les yeux pour commander quelque chose, avec son porte monnaie à presque du plus vide.
Mais, je ne me rappela de ce détail qu'au lendemain, la tête bien écrasé sous la fumée respirée et les pieds enflés.

Alors, par la suite, nous primes sans doute la navette (aucun souvenir non plus) et nous arrivâmes à la boite de nuit. Le nom ne me revient à chaque fois pas.. Mais elle a fermée à l'heure actuelle.

Puis nous sommes arrivés dedans la boite. Je ne sais plus combien nous étions au début, mais à la fin, au reveil, nous étions que deux, toutes les deux. Peu importe ce détail encore.

Une fois en boite, nous dansions, toutes les deux avec un même mec? Oui c'est bien cela. Puis, elle partie il me semble sniffer (ce que j'ignorais à ce moment ci, sinon je l'aurais étranglée) et je dansa, dansa encore et encore, avec deux ou trois personnes différentes, embrassés en les comptant.

Sur le canapé, j'embrassai une personne, qui est maintenant décédée d'ailleurs, et je me souviens parfaitement qu'en même temps, j'envoyais un message à mon ancien meilleur ami. Une dispute, encore. Je lui avais sans doute encore pris la tête, il voulait partir, prendre le train, loin.

Excusez moi, j'ai bien mal au coeur.

Peu après, je dansa à nouveau avec une autre personne, plus agé, j'étais quand même agé de 17 ans, avec quelques mois, et lui de 24 ou 25 peut être?

On dansait, s'embrassait puis, il me prit doucement la tête entre ses mains en me regardant. Et, j'ai toujours détesté déjà danser, du moins en boite, sans l'avoir fait jusqu'à ce moment ci. Et je détestais encore plus que n'importe quoi que quelqu'un me regarde de près, ou de loin, lorsque j'avais bu ou fumer, ou même, en vrai, sobre. Intimidée, je baissais les yeux, mais il me forcait à le regarder, à affronter son regard.

Et il me dit:

-Tu as quel age?

Je commençais à vouloir dire mon age véritable, mais senti déjà que c'était une gêne:

-18 ans

-Tu es bien trop jeune

Il me fixa encore, et me dit:

-Je sens que tu es quelqu'un de bien, mais je suis trop agé, et si tu avais été plus vieille, je t'aurais gardé, mais.. tu as encore pleins de choses à vivre

Je n'étais pas énervée, ni frustrée. Qui le serait lorsque quelqu'un est bienveillant envers toi?
Peut être que, comme je vous le raconte, cela ne compte pas beaucoup ou parait presque normal, mais.. ça compte, tout de même.

Puis je m'endormis sur un banc, à coté de ma meilleure amie qui faisait je ne sais quoi.

Une fois sorti de la boite, on enleva enfin nos talons, qui nous torturaient les pieds, on marcha dans les flaques d'eaux, nos chaussettes trempées et on alla se coucher.
Le lendemain, l'esprit un peu plus clair, j'envoyais enfin un message à mon meilleur ami, pour lui dire, que je savais parfaitement qu'il ne partirait pas, pas pour moi. Pas à cause de moi, et qu'il ne le ferait jamais, mais que je l'aimais, et voulais plus me prendre la tête avec lui.
Et voilà..

Ce souvenir, parmis des milliers d'autres. Un peu brumeux, mais en avoir me manque. Des brumeux, des comme ça qui me rappellent que je suis aimée, tout de même, et que j'ai quelque chose à perdre.
Et aussi et surtout, que j'avais raison, dès le départ.

"Quand tu n'aura plus besoin de moi, je ne serais plus là".

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