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16 octobre 2018

Prison dates won't open up for me

Je me souviens, des moments où j'étais trop faible, trop lâche, trop endeuillée pour pouvoir dire la vérité.
Que même quand j'arrivais à dépasser une limite, un cap, un pas devant l'autre, je reculais irrémédiablement derrière pour me cacher. Qu'une fois la vérité sortie et qu'il était temps de dire entièrement la vérité et démentir si la personne se tromper, je ne pouvais me résoudre à rétablir la réalité. Car c'était trop dur,  car je me cachais derrière mes larmes en esperant juste que ça s'en aille loin.

Et si tu avais la possibilité de prendre la fameuse pilule rouge, celle qui te fait tout oublier ? Celle où, l'ignorance serait ta meilleure amie, avec ses inconvénients ? Que tu puisse oublier les meilleurs souvenirs que tu ai eu, mais d'un coté, tu oublierai aussi les pires souvenirs, les pires peines et désillusions de ta vie ? Alors, la prendrais tu?

Je me tâte. Avoir cette pilule aux creux des doigts, pas plus grande d'un vulgaire cachet, et l'analyser. Analyser les pour et les contre. Elle permettrait d'enlever beaucoup de blessures, beaucoup de coulures mais d'un autre... Est-ce que je serais toujours égal à moi-même? Ou le fait même de vouloir m'emputer une partie de ma vie me priverait de l'essence même de ce qui fait ce que je suis?

Je regarde alors la pllule bleue d'un coté, qui me semble alors autant attrayante que l'autre. Car je me concerverai, avec mes douleurs certe, mais je resterai ce que je suis. Certainement.
Alors, si toi, tu pouvais réellement avoir la possibilité d'oublier volontairement et consciemment ce que tu veux, le fairais-tu?

Et il y avait des siècles que les mots n'avaient glissés aussi facilement de ces doigts meutris, fatigués.

Il y avait longtemps que vous n'avez eu droit à une histoire....

L'histoire sans Fin:

" Tous les gens autours sont d'un ennui. Ils sont pathétiques et se complaisent dans un bonheur simpliste et gluant. Ils ne voient que leurs priorités, leurs préocupations. Ils ne voient que ce qu'ils veulent voir. Ils voient le futil et la naïveté, ils vivent la consommation et la dépendance, ils dorment insouscients et crédules. Ils sont tout de même aussi une source de jouissance pour ceux qui se meurent d'ennui. Un peu comme moi.

Et quelle réaction lorsque nous nous approchons trop près d'une personne? Facile. Un sourire gêné, un rougissement, une feinte pour esquiver ce regard inquisiteur qui les toisent, qui les transpercent jusque dans l'âme.
Et un sourire leur apporte une lumière dans l'oeil, reconnaissable entre mille. Un toucher ? Le désir encore trop prude qu'ils tentent de fuir tant bien que mal, mais recherchent sans hésiter.
Et les mots... Les mots qui peuvent faire mal autant que du bien, des mots glissés à un moment propice qui nous apportent la victoire, la douce récompense qu'est l'emprise sur cette personne.
Et nous avons juste à l'apprécier, tant que cela dur.

Ce que j'y vois, ne sont que des distractions. Un simple amusement, un petit défi trop aisé de relever, un but trop facilement atteint.

Mais, le frisson de parvenir à saisir cet instant, cet instant où ce quelqu'un tombe entre le charme de nos étreintes et s'y laissent bercer, avant de se voir ainsi abandonné puisqu'inutile, est plus que délectable.

Nous sommes fins comédiens, bons menteurs, d'imperceptibles calculateurs et un rien manipulateur. Le goût de cette nouveauté est quelque chose d'addictif.
Pourrions-nous faire succomber cette personne? Et celle-ci ?
Oh si aisément...

Pourtant.
Il y ai quelque chose de bien plus exquis que la chasse aux coeurs. Sauriez-vous ce que cela est ?

Un meurtre. Mais pas des plus banals. Celui qui, dans notre grand amusement encore, fait souffrir mille fois notre proie.
En lui laissant l'espoir encore fébrile qu'elle puisse s'échapper. A la manière d'un chat joue avec sa souris, et non pas comme celui, où le serpent dévore la souris sans lui laisser le temps de lire la peur dans ses miniscules yeux rougeoyants.

Un meurtre où, pour notre grand plaisir de bravade, nous observerions cette malheureuse chose tenter de s'évader, crier en vain sans que personne ne puisse la rescaper, où finalement, nous la rattraperions tout d'un seul avant de lui faire subir mille torture pire que la mort, pour qu'elle puisse la souhaiter finalement. Et à ce moment-ci ? Deux choix s'offriraient...
La laisser sur son siège de torture ou l'achever pour la libérer.

Mais il y a bien un de ces deux choix qui est intéressant, celui où on continuerait ce massacre avant de lui porter le coup final. Puisqu'au final, on se lasse vite de ses jouets non ?

Et là... Son regard s'éteindrait, pour de bon. Pauvre chose. Son sang coagulerait sur les surfaces où il se serait échoué, ses os et sa chair seraient encore presque intacts. 
Peu importe au fond.

Voilà, ce qui d'après moi, viendrait détrôner de son puissant trône le pouvoir du magnétisme humain, sa propre fin.

Et si nous reprenions là où je m'étais arrêté?

Je l'observe tranquillement, moi qui suis assise sur un banc, feignant de lire un livre des plus ennuyeux.
Un homme qui paraît simpliste. Son cadis rempli de bières, de chips, de nourriture qui n'en est probablement pas.
Mais, pour les standarts moyens de la société, il pourrait être un bon avantage.
Il suffit juste de l'approcher, doucement et de manquer de lui rentrer dedans.

Et c'est ainsi que je me leva, marchant dans sa direction. Il avançait sans regarder réellement où il allait, les yeux fixés sur son téléphone.
J'avançais toujours, le regard baisser aussi vers mon téléphone. Faisant semblant de ne pas le voir arriver, et puis !
Hop !

Lui - Excusez-moi ! Je ne regardais pas...

Moi - Ca ne fait rien, c'est pas grave vraiment !

Hop, un sourire jovial qui semble sincère. C'est dans la poche. Pensez-vous pas?

Lui - Je ne vous ai pas roulé sur le pied au moins ?

Moi - Je ne crois pas, vraiment, ne vous en faites pas.

Encore un sourire. Et on enlève les lunettes de soleil pour le regarder."



Je commence à fatiguer, j'avoue que je ne sais pas de quoi je me suis inspirée pour l'histoire... Bonne nuit à vous !







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